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L’Étendue de la lumière
de Mathieu Gimenez
Peintures de Michel Remaud
Préface d’Emmanuel Dall’Aglio

Mathieu Gimenez écrit des poèmes, navigue, enseigne la littérature et dirige une école au Mexique. Partout, l’auteur s’attache aux mouvements de la vie intérieure avec la même intensité, au regard aussi que nous sommes appelés à poser sur le monde et à la place qui est la nôtre sur cette Terre. Il a publié un essai sur la poète belge Colette Nys-Mazure avant de diriger plusieurs ouvrages collectifs dédiés à la mer. Sa thèse de littérature était consacrée à l’écrivain Joseph Delteil. La poésie de Mathieu Gimenez est marquée par sa jeunesse aux confins du Roussillon et des Corbières, par ses séjours à l’étranger, ses inquiétudes et ses désirs. L’Étendue de la lumière est son premier recueil édité.
« Aube », « Midi » et « Minuit » : trois temps divisent l’ensemble poétique de Mathieu Gimenez qui scandent une longue journée en poésie. Il s’agira de suivre, avec le poète, la double progression de l’ombre et de la lumière dans une vie. Son écriture est marquée par une sorte d’inquiétude, celle de passer à côté de la vie sans avoir la présence au monde suffisante pour en capter l’ultime saveur. Il nous faudra donc conserver intacte notre capacité d’émerveillement. Et si la mer est ici partout, d’autres espaces se déploient et font entendre, à côté de la puissance des vagues, la multitude bruyante et joyeuse de la création.

Ce recueil, illustré de quatre superbes peintures de Michel Remaud, entre dans la collection Nerfs qui permet à deux artistes de se rencontrer.
Michel Remaud dessine et peint depuis toujours. Né à Rennes à la fin des années quarante, il ira vivre deux ans en Algérie avec son épouse à la fin de ses études universitaires. Là-bas, il découvrira le désert du Hoggar, son silence, son pouvoir introspectif, sa spiritualité qui marqueront son travail d’artiste. Quand on l’interroge sur sa peinture, Michel Remaud explique qu’il a « appris à puiser dans son imaginaire tout en gardant les pieds sur terre ». Il passe du figuratif au non-figuratif avec le sentiment que cette voie lui permet de construire une œuvre singulière dans une relecture sensible du monde.
En 2008, il explore l’univers du livre d’artiste en compagnonnage avec les poètes. Ancien professeur de lycée, il avait déjà été amené « à aimer et à vivre » naturellement avec les textes. De nombreux auteurs lui ont accordé sa confiance tout comme le fait Mathieu Gimenez aujourd’hui. Vous pouvez trouver ses livres dans de nombreuses collections particulières, tant en France qu’à l’étranger, ainsi que dans les fonds patrimoniaux des médiathèques. Celle de Quimper possède un fonds quasi exhaustif de son travail sur le livre d’artiste et sur le livre pauvre* depuis 2008.

*Le livre pauvre est un livre d’artiste, souvent un livre de création poétique. Le poème sert l’illustration, ou inversement. Le papier, luxueux ou ordinaire, est simplement plié en deux, ou en accordéon. Il s’agit généralement d’un livre hors commerce.

La préface de ce recueil a été rédigée par Emmanuel Dall’Aglio, poète d’origine italienne né en 1958 dont la majeure partie de l’œuvre poétique est publiée chez Cheyne éditeur. Emmanuel Dall’Aglio, qui mène une double quête, à la fois religieuse et poétique, écrit aussi régulièrement dans diverses revues.

Découvrons « Pointe Saint-Mathieu » :

À vingt ans
j’allais par le sextant de mes certitudes
déplier l’ordinaire des peuples.
Sur les cartes postales, je signais
Mathieu-Pierre du bout du monde.
Mais partout j’étais autre.

Ou « Ouessant, les quatre bornes du monde » :

Chemin faisant
scilles et jacinthes vernales
engendrent le désir du poème
ouvrent un espace au-delà du monde

Vous pouvez précommander ce recueil jusqu’au 31 juillet 2023. Règlement par carte bancaire, Paypal ou chèque. Vous pouvez aussi télécharger le bulletin de souscription.

À paraître

Répertoire des solitudes, quatre saisons au marais
de Jean-Luc Le Cléac’h
Gravure de Marie-Hélène Durand Laudet

Jean-Luc Le Cléac’h, né à Concarneau dans le Finistère en 1958, vit en Bretagne sud, dans le pays bigouden. Écrivain-voyageur, il parcourt, depuis près de quarante ans, l’Europe du nord-ouest et de l’est (Belgique, Pays-Bas, Scandinavie, pays baltes, Slovaquie, Pologne, …). De ses voyages, il ramène des images, des impressions qui nourrissent ses livres. Il écrit depuis longtemps dans de nombreuses revues en France, en Belgique et en Suisse et est publié par différentes maisons d’édition.

Aujourd’hui, l’auteur propose un recueil de poèmes intitulé Répertoire des solitudes, quatre saisons au marais. Il s’agit de marches qu’un promeneur solitaire effectue dans les marais sur une année. Quelque chose, peut-être, accapare son esprit et il vient là pour l’oublier ? En observant au plus près la faune, la flore, l’eau, le ciel et les nuages, comme le ferait un photographe, se perd-il ou, au contraire, se retrouve-t-il enfin ? Jean-Luc Le Cléac’h nous propose tout un cheminement intérieur. Et c’est avec plaisir que nous l’accompagnons.

Un court extrait :

Le marais
Un puzzle
une multitude de pièces
qui ne s’ajustent jamais
exactement
*
En lisière du marais,
une maison de pierres en ruine
basse et discrète
comme un poste-frontière
*
J’interroge le marais
du regard
comme s’il possédait la réponse
à la question que je n’ai pas posée
que je ne parviens même pas
à formuler
*
Le marais
comme un plateau de jeu
dont il reste à découvrir les règles

Ce texte est illustré d’une très belle gravure en page de garde de Marie-Hélène Durand Laudet.
Née à Paris en 1956, elle étudie à l’École des beaux-arts de Toulouse, puis à l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles. Ensuite, elle bénéficie de plusieurs résidences d’artiste à Florence en Italie, à la Cité internationale des arts à Paris, en Allemagne et en Finlande.
Ses gravures, peintures et dessins sont présents dans des collections publiques et privées en France et à l’étranger. Une première vie de nomade lui permet d’exposer dans de nombreux pays mais elle choisit de poser ses valises à Douarnenez, dans le Finistère, ou elle a installé son atelier de gravure et de peinture.
Marie-Hélène Durand Laudet illustre également des recueils de poésie au fil de ses rencontres avec des auteurs contemporains. Elle apprécie particulièrement les textes de Jean-Luc Le Cléac’h avec qui elle a déjà collaboré à plusieurs reprises.

Commandez-le ici pour une livraison autour du 15 juin.

Hors collection
Format : 14×22,5 cm
72 pages, broché
Prix de vente : 16,00 €
Parution : juin 2023


Les éditions du Passavant sont une maison d’édition de poésie. Les textes proposés sont répartis en trois collections :

  • la collection Pointe pour les poèmes, accompagnés parfois d’une gravure ou d’une photographie ;
  • la collection Nerfs, quand il s’agit d’une rencontre entre un auteur et un artiste où les illustrations, comme le texte, ont la part belle ;
  • la collection Casse qui accueille les textes courts.

Chaque ouvrage est pensé comme un bel objet à conserver, à faire passer entre les mains des lecteurs amoureux de livres et de poésie.

Les termes employés pour désigner les collections proviennent des métiers du livre. La Pointe est un outil de coupe. Les Nerfs sont des ficelles ou des bandes de cuir sur lesquelles le livre est cousu et qui font saillie sur le dos. La Casse est la boîte du compositeur typographe qui contient toutes les lettres de l’alphabet.

Le nom de Passavant désigne le passage latéral sur le pont d’un bateau, reliant l’avant à l’arrière, le long du cokpit et du roof.

Source : Larousse (de passer et avant).